Lilypie Third Birthday tickers

dimanche, janvier 31, 2010

2 ans!!!

Cookie est un grand garçon maintenant - il a eu 2 ans hier!

C'est fou ce que ces 2 dernières années ont passées rapidement. J'ai l'impression qu'hier encore j'étais enceinte et maintenant je suis la maman d'un merveilleux bambin de 2 ans!

Bien entendu nous avons des hauts et des bas, mais de manière générale je trouve que je suis bénie d'avoir un petit garçon si gentil, si mignon et aussi si énergique!

Nous n'avons pas vraiment fêté hier par manque d'énergie une fois tous les préparatifs terminés (nous sommes terrassés par un virus qui nous a mystérieusement pris toute notre énergie et l'a remplacé par maux de coeur et maux de tête sans avoir de manifestations autres... c'est vraiment étrange c'est la première fois qu'une telle chose m'arrive!) mais bon au moins le gâteau est prêt (un gâteau au chocolat!), la pâte à pizza est prête pour les mini-pizza aux tomates, donc ce soir nous devrions pouvoir fêter et immortaliser le tout!

Les photos devraient suivre plus tard!

jeudi, janvier 28, 2010

Ouf!! Dégâts limités!!

Cookie peut se compter chanceux : papa ne lui en voudra pas trop longtemps pour ses lunettes puisqu'elles ont pu être réparées assez facilement et rapidement comme des pièces de rechanges étaient disponibles : sur la peau des fesses quand même puisque le modèle était déjà discontinué (!! on a acheté ces lunettes fin août!!!) mais heureusement le seul morceau de rechange qui était disponible était celui dont les pauvres lunettes avaient besoin!!!

De mon côté, mes magnifiques lunettes roses, lunettes dont j'étais profondément amoureuse pour les 3 dernières années, se sont envolées pour la californie il y a maintenant 3 semaines à un "réparateur de lunettes" trouvé sur internet durant le temps des fêtes. Postes Canada n'a toujours pas livré mon paquet (GRRRR!!!) mais j'ai bien hâte de voir si le gars va pouvoir les réparer. Bien entendu, étant donné que le modèle est discontinué, l'endroit où je les avais acheté m'a gentiment suggéré de m'acheter une nouvelle paire de lunettes, mais comme j'aimais vraiment les miennes, je n'ai pas vraiment adhéré à cette suggestion. Espérons juste que je les reverrai un jour suite à leur périple en californie ; mais bon de toute manière qu'avais-je à perdre d'essayer puisque personne ici ne voulait les réparer. D'ici là je regarde des photos de moi sur facebook et je m'admire avec mes anciennes lunettes : j'espère juste pouvoir retrouver ce look rapidement, les anciennes me donnent vraiment un air "retardé".

Trève de lunettes, je vais au lit. Au menu demain encore de la (maudite) étude, je commence à en avoir marre mais bon, seulement 4 mois à faire alors vaut mieux se donner à fond :-). Mais bon quand on commence à penser à toutes sortes de syndromes rares régulièrement et à se rappeler en détails toutes leurs caractéristiques à force d'étudier, ça fout un peu la trouille! (et dire que cette information a très peu de chance de me servir à part de passer l'examen comme ce ne sont pas des choses de la vie de tous les jours... whatever...)

dimanche, janvier 24, 2010

Il a encore frappé!

Il est un peu plus haut que 3 pommes, il semble inoffensif mais vraisemblablement il ne faut pas s'y laisser prendre.

Cookie est un dangereux lunettophile.

C'est qu'elles sont tellement jolies, les lunettes. Et les branchons qui permettent de les mettre d'une manière à peu près stable dans le milieu de notre visage sont tellement intéressants.

Hier après-midi, alors que j'essayais de me remettre d'une garde un peu trop éprouvante, Cookie (et son papa) sont venus me rejoindre lors de ma sieste. Le papa avait envie de sommeiller, mais pas le petit garçon.

Quand j'ai entendu un 'ga-ga-ga' d'excitation, j'ai eu un instant de panique. Je me suis relevée du lit et j'ai aperçue Cookie avec un objet 'invisible' dans ses mains, avec lequel il avait visiblement beaucoup de plaisir. Je suis très myope alors je n'y vois trop rien sans mes lunettes, mais j'ai eu une impression de déjà-vu assez forte, me ramenant à ce matin de fin novembre où j'ai trouvé mes lunettes dans les mains de Cookie, déformées sous ses jeux (et, vous devinerez aisément, elles ont immédiatement cassées quand j'ai essayé de les remettre délicatement en état de servir). La panique m'a envahie, étant immédiatement convaincue que dans ses mains était ma deuxième paire de lunette (la vieille paire et donc la seule qu'il me reste).

Eh bien non. Dans ses mains il y avait bien des lunettes, mais celle de son père. La belle paire neuve qui date de 4 mois et qui nous ont coûté les yeux de la tête (ou presque... n'importe laquelle paire de lunette neuve, quand tu es très myope, coûte assurément plusieurs centaines de dollar). Avec la même blessure que mes pauvres lunettes ont subi il y a 2 mois...

Donc si vous voyez dans la rue un couple aux lunettes datant d'une autre époque et un enfant d'allure angélique de deux ans, c'est nous!

vendredi, janvier 22, 2010

2 ans d'allaitement... ou presque!

Quand j'étais enceinte, bien sûr je voulais allaiter, parce que c'est "mieux pour le bébé", et parce que quand on est enceinte on veut toujours donner le meilleur à notre enfant, mais jamais je n'aurais pensé que l'allaitement prendrait une telle place dans ma vie. Jamais, au grand jamais, je n'aurais imaginé allaiter un enfant de plus de 1 an. C'était ma barrière psychologique. Après 1 an, pour moi, un enfant était beaucoup trop grand pour être allaité, et juste le fait d'imaginer allaiter plus longtemps que ça me donnait la chair de poule. J'essaie de me rappeler pourquoi je me sentais comme ça à l'époque, mais franchement je ne me souviens plus.

Quand j'étais enceinte de 24 ou 25 semaines, à notre "enseignement" du vendredi après-midi (pendant la résidence on travaille 4 jours et demi par semaine et la dernière demie-journée ce sont des cours reliés à notre spécialité) c'était un cours sur l'allaitement. Le cours était donné par des médecins de famille qui travaillaient dans une clinique d'allaitement, et je me souviens qu'ils recommendaient d'allaiter pour 2 ans comme c'était dans les recommendations de l'organisation mondiale de la santé. L'amie avec qui j'étais assise ce jour-là, qui s'affiche comme "anti-bébé", m'avait demandé en blaguant si je voulais allaiter un enfant de 2 ans plein de dents et je me souviens comme si c'était hier ce que je lui avais répondu : "There is NO WAY this is going to happen".

Me voici maintenant avec un enfant de presque 2 ans (dans une semaine) toujours allaité. Et qui allaite encore tellement que lorsque je suis de garde (comme ce soir), je dois encore tirer mon lait. Sinon c'est trop douloureux. Bref si quelqu.un m'aurait dit pendant ma grossesse que j'allais allaiter aussi longtemps, je n'aurais jamais pu le croire!

J'ai compris quand j'ai accouché et que j'ai commencé à allaiter que le sevrage programmé à un an (car c'était ça mon plan durant la grossesse!) n'allait pas arriver. Le lien avec mon bébé était trop fort. Et quand je suis retournée au travail, l'allaitement lorsque je retrouvais Cookie était vraiment nos moments privilégiés mère-fils. J'étais tellement émotive face à ça que lorsque je lisais le livre de la ligue La Lèche sur l'allaitement, je pleurais à chaudes larmes quand je lisais les histoires de sevrages. J'ai alors compris que ça allait être difficile d'arrêter, probablement à quelque moment que ce soit.

Mais bon, même si Cookie allaite toujours, il a quand même été "partiellement sevré" relativement jeune. Quand j'étais enceinte et que j'ai planifié de retourner travailler à temps plein après 16 semaines, je me disais que j'allais tirer mon lait et que ça équivalait au même qu'il le boive de mon sein ou d'une bouteille. Je n'ai plus tellement la même opinion aujourd'hui, mais bon le plan établi pendant la grossesse fut suivi à la lettre et Cookie a pris ses premières bouteilles à 6 semaines. À l'époque j'étais tellement frustrée qu'il les refusait, mais maintenant je comprend mieux. Heureusement c'est un enfant qui s'adapte relativement bien (et qui a rapidement compris qu'il n'avait pas d'autre choix, que son néné allait au travail et que son seul choix de rechange était une bouteille de lait maternel) et il s'est contenté de prendre le sein de 10 à 12 heures par jour et de prendre la bouteille (toujours du lait maternel dedans par contre) le reste du temps. Mais bon on peut dire qu'il se reprenait la fin de semaine et les jours de congé!

On a fait du cododo jusqu'à 15 ou 16 mois et à ce moment-là il buvait encore 2-3 fois par nuit. Mais après 4 mois sans Mirena, quand j'ai compris que mes menstruations n'étaient pas revenues parce que j'allaitais trop la nuit, j'ai décidé de le sevrer la nuit et de cesser de faire du cododo. Ça m'a brisé le coeur. Au début quand il pleurait je l'allaitais et je le remettais dans sa bassinette ensuite (parce que la stimulation du mammelon joue sur les hormones, autant sinon plus que la quantité de lait encore produite par le sein), et au bout de 2-3 semaines il a commencé à dormir toute la nuit sans se réveiller. Donc à ce moment-là on a passé de 5-6 tétées par jour à 3 (une le matin, une en revenant du travail, puis une avant le dodo). Ça a fonctionné, mes menstruations sont revenues le mois d'après et je n'ai pas été trop triste d'avoir pris cette décision parce que je voulais vraiment tomber enceinte.

Aujourd'hui Cookie tète habituellement 2 ou 3 fois par jour quand je travaille, et 3-6 fois quand je suis à la maison. Je lui donne le sein quand il le demande, mais parfois si c'est trop plein et qu'il n'a pas réclamé je lui offre. Ce qui fait que j'ai encore pas mal de lait, probablement autant qu'après le sevrage de nuit à 16 mois. Je me sens plus zen à l'idée du sevrage, mais j'ai encore un petit pincement au coeur quand je pense que ça arrivera bien un jour ou l'autre. Sûrement pas pour tout de suite, parce que Cookie aime vraiment beaucoup téter, au point que parfois il tète tellement longtemps après que le lait ait été épuisé que j'ai l'impression qu'il va réussir à boire les glandes mammaires à force de téter si longtemps!!! Mon chum est convaincu que Cookie va continuer à téter jusqu'à au moins 3 ans si je ne me décide pas à le sevrer d'ici là, et ma foi je crois qu'il a raison!!

Il y a un an, quand j'ai fait enlever mon Mirena pour tomber enceinte, je croyais vraiment que ça pourrait arriver rapidement et j'espérais pouvoir allaiter deux enfants en même temps. Encore aujourd'hui, je me dis que maintenant ça a peu de chance d'arriver, parce que au mieux mes deux enfants vont avoir 3 ans d'écart, mais bon, on ne sait jamais ce que le futur nous réserve. N'empêche que si Cookie a 3 ans et que je ne suis toujours pas enceinte et que les autres causes possible ont été éliminées, je crois que je vais sérieusement considérer le sevrage... en espérant que je n'aurai pas à me rendre jusque là!

N'empêche, ce que je trouve le plus difficile dans le fait d'allaiter un enfant de 2 ans, c'est de l'assumer. Allaiter un nouveau-né est tellement bien perçu dans notre société, mais allaiter un enfant de plus de 18 mois est souvent perçu comme une aberration, une faiblesse parentale, une déviance, une excentricité. J'ai beaucoup de difficulté à m'afficher comme telle. Donc peu de gens savent que j'allaite encore mon fils. Je ne me sens définitivement plus à l'aise d'allaiter en public, sauf devant mes parents, et j'en parle définitivement plus. Au bout d'un certain temps les gens prennent pour acquis que l'enfant est sevré et ils ne posent plus de question sur le sujet, ce qui fait que c'est assez facile d'éviter le sujet sans avoir à mentir effrontément. Mais n'empêche que tout ça me met inconfortable. Ça ne sera jamais au point de faire pencher la balance pour le sevrage, mais l'idée de me faire juger gratuitement m'emmerde quand même. Parce que je pense qu'il faut allaiter un enfant, jour après jour, pour se rendre compte que ce besoin d'allaiter qui est viscéral chez un nouveau-né peut être aussi valide et important pour un enfant de 2 ans. Et des fois j'ai l'impression que c'est peut-être même plus important.

J'espère que Cookie et moi profiterons encore longtemps de cette belle relation d'allaitement!

mercredi, janvier 20, 2010

Chez un gynécologue près de chez vous...

Patiente X se présente pour un examen de colposcopie de suivi et vient de se marier il y a 6 mois. Elle veut maintenant tomber enceinte mais elle est inquiète que son infection avec le VPH (virus du papillome humain - le virus qui vous donne des test pap anormaux et qui vous envoie à la méchante clinique de colposcopie) l'empêche d'avoir un accouchement normal (i.e. vaginal) ou même d'allaiter.

Si d'autres personnes se posent la même question, la réponse est non, ça ne vous empêche pas d'avoir un accouchement normal et surtout pas d'allaiter!!



Patiente Y se présente à la clinique d'obstétrique avec une grossesse de quelques semaines (elle n'est pas sure combien) non planifiée, encore sous le choc.
À l'histoire, elle mentionne qu'elle est tombée enceinte en prenant la pilule contraceptive. Après questionnement plus approfondi, elle mentionne qu'elle prenait la pilule en continu depuis 6 mois et qu'elle a voulu arrêter afin d'avoir une menstruation pour "nettoyer son système". La menstruation n'étant pas venue (effet secondaire rare mais possible en prenant la pilule), elle n'a pas recommencé à prendre sa pilule au bout de 7 jours d'arrêt, attendant toujours la menstruation et croyant (à tord) qu'elle était toujours protégée des grossesses non planifiées. Au bout de 2 mois, toujours sans menstruations, elle se décide à faire un test de grossesse qui s'avère positif, à son grand désarroi.

Règle #1 : Personne n'a besoin, physiologiquement, de prendre "un break" de la pilule ou de se "nettoyer le système" en ayant une menstruation chez celle qui prennent la pilule en continu. Ce besoin est plutôt psychologique. Plusieurs femmes vont angoisser à l'idée de ne plus avoir de menstruation si elles prennent la pilule en continu, et d'autres vont s'imaginer que leur système naturel ne fonctionnera plus si elles prennent la pilule durant plusieurs mois ou années. C'est scientifiquement faux, mais quand une voisine / amie / cousine / site internet le mentionne, ça cause beaucoup d'anxiété.
Règle #2 : N'importe laquelle pilule qui est arrêtée plus de 7 jours ne protège plus. Il faut utiliser un autre moyen de contraception (genre condom) si on ne la recommence pas à temps. Sinon on risque de tomber enceinte, comme cette pauvre patiente malheureusement mal informée!



Patiente Z se présente pour une visite chez le gynécologue parce qu'elle prend la pilule pour aider ses menstruations (qui étaient irrégulières et abondantes) et qu'elle veut un examen. Elle a 16 ans, n'a jamais été active sexuellement, mais tout le monde lui dit qu'elle doit aller chez le gynécologue comme elle prend la pilule, que c'est dangereux pour elle si elle n'est pas examinée à chaque année.

C'est de la connerie. Prendre la pilule ne donne pas le VPH (qui va donner des tests pap anormaux), on peut juste attraper le VPH par contact sexuel. En fait les nouvelles recommendation sur les tests pap (sorties cette automne) disent de commencer à 21 ans, parce que avant ça, beaucoup d'adolescentes ont de multiples partenaires sexuels, attrapent le VPH, mais leur système immunitaire combat l'infection tout seul la plupart du temps. Le détecter et faire des traitements sur leur col pour des lésions qui auraient été combattues toutes seules éventuellement fait plus de tord que de bien.

dimanche, janvier 17, 2010

2010

Bonne année 2010 à tous!

De mon côté, je pense que 2010 sera certainement une des années les plus stressante de mon existance, tout d'abord à cause de l'examen du collège royal en mai (l'examen de la fin de ma résidence, que je dois réussir afin de pouvoir travailler de manière indépendante) et aussi parce que je devrai faire face à mon anxiété et commencer à travailler toute seule, sans supervision directe.

En fait je me sens encore plus stressée que lors de ma dernière année de médecine, alors que j'espérais tant avoir la place dans la spécialité que je convoitait tant (obstétrique/gynécologie) et durant laquelle je me suis sentie sur le stress continuel de septembre à mars, moment où on avait notre réponse.

Je me sens tellement stressée avec ce maudit examen que je ne suis plus moi-même. J'ai toujours envie d'étudier (par peur de couler et aussi pour me sentir compétente) mais en même temps à chaque fois que j'étudie je capote avec l'examen. Donc quand je capote trop je ne peux pas étudier et je fais des choses pour me vider l'esprit (ie ménage et rénovations mineures dans la maison, ma maison étant un chantier depuis que j'y ai déménagé depuis près de 2 ans et demi disons que ce n'est pas l'ouvrage qui manque). D'ailleurs je pense que ça n'a jamais été si propre : la vaisselle est faite au quart de tour, les couches sont lavées souvent et même le plancher est frotté quand je suis au comble de l'anxiété. Sans dire qu'on a rarement aussi bien mangé dans les 5 dernières années, la cuisine étant aussi un exutoire à mon stress sans fin.

En fait je stress tellement que je n'étais même plus capable d'écrire ici. Juste de devoir m'intérioriser assez pour écrire était trop difficile. Sans parler de la période de transition très difficile qui a suivi le retour de Gaspésie (j'étais, professionnellement parlant, au paradis là-bas et quand je suis revenue à Montréal, toutes les cochonneries de mon programme de résidence me sont retombées sur la tête, les collègues qui demandent des services, aider une telle à faire l'horaire de garde, remplacer une telle qui est malade, remplacer une autre telle parce que son chum est en ville, préparer des présentations pour les rencontres du département, etc, etc, etc.)

Puis Cookie m'en a fait voir de toutes les couleurs. D'abord il ne voulait plus coucher dans sa bassinette à notre retour (en Gaspésie il avait un lit double à lui tout seul, vous imaginez le choc quand on a essayé de ruser pour le remettre dans sa bassinette), je voulais l'installer dans sa chambre dans son lit simple mais mon chum a refusé (!!!!!!) disant qu'il était trop petit pour dormir tout seul dans sa chambre (dire qu'il m'a imposé sa frustration par rapport au cododo durant les 15 ou 16 mois que ça a duré, pour ensuite chialer contre le fait que la bassinette soit dans notre chambre, et là, quand je lui offre ce dont il a envie sur un plateau d'argent, il refuse catégoriquement!!!)), alors nous avons fini par acheter un lit de transition puisque c'est le seul lit qui peut entrer dans notre chambre (de grandeur liliputienne, vous l'aurez deviné!), lit auquel fiston a encore de la difficulté à s'adapter, difficulté d'adaptation qui a équivalu à un retour au cododo à partir de 1h AM à chaque nuit (s'il ne faisait que dormir ça irait peut-être, mais il veut téter aux demie-heures et passe le reste de son temps à dormir en donnant des coups de pied!!) Sans parler d'un enfant qui faisait des crises de manière continuelle (ou presque), chez nous et à la garderie, aussitôt qu'on lui mettait des limites (et certaines ne peuvent être discutable, comme jouer avec des couteaux). Pendant un bon mois, j'ai sérieusement douté de ma capacité à élever un enfant de manière convenable. J'ai vraiment cru qu'avoir eu un enfant avait gâché ma vie (et c'est tout un questionnement pour quelqu'un qui rêvait d'avoir des enfants depuis l'âge de 15 ans et qui rêve d'avoir une famille de 5 enfants) et que je ne me sortirais plus de ma frustration à m'occuper d'un gamin qui me rendait la vie impossible. Heureusement, après 1 mois de "travail" (routine mieux établie, punition lorsqu'il fait des choses inacceptable, jouer beaucoup plus avec lui, essayer de le responsabiliser un peu dans les gestes de tous les jours), son comportement est devenu beaucoup plus agréable pour nous et pour la gardienne, à mon plus grand plaisir.

Je n'ai pris aucune résolution pour 2010, j'espère seulement que ce que j'espérais pour 2009 (un bedon tout plein) se réalisera pour 2010. Ça fait grosso modo un an que je n'ai plus mon mirena et je suis vraiment triste de ne pas retomber enceinte. Mon chum pense que j'allaite encore trop, je pense que probablement que ce n'était pas le meilleur moment pour moi d'avoir un enfant en 2009 et que tout arrivera pour le mieux. Bon d'accord c'est de la pensée magique avec un grand M, mais au moins ça me focusse un peu sur autre chose de cette déception qui revient mois après mois. Et puis c'est vrai que j'aurais viré folle à m'occuper d'un nourisson, d'un bambin et d'étudier pour ce foutu examen (quoique si le nourrisson serait venu j'aurais probablement décidé de repousser l'examen d'un an et de le faire en 2011).