Lilypie Third Birthday tickers

mercredi, juin 11, 2008

Elle arrive enfin !!

Ça fait presque 4 semaines que je l'attends. Si avant d'avoir Cookie 4 semaines ce n'était rien dans ma vie, c'est maintenant une éternité. Alors j'ai très hâte. Et j'ai l'impression de l'attendre depuis tellement longtemps qu'elle ne viendra jamais.

Évidemment, je fais allusion à ma fin de semaine de congé :-). Un VRAI congé. Chez moi, dans ma maison. Deux jours à profiter de Cookie, à pouvoir l'allaiter 24h sur 24, à ne pas (trop) penser à mon maudit tire-lait et aux patientes trop demandantes.


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Je pense que je n'étais pas prête à abandonner ma vie "d'avant" lorsque j'ai accouché de Cookie. Encore aujourd'hui, je suis trop attachée à l'idée d'aller travailler et d'aller prendre soin des autres. La seule différence c'est que maintenant le doute s'insinue. Un doute insidieux à savoir si finir ma résidence le plus vite possible était vraiment la meilleure solution. Si cet excès d'ambition en vaut la chandelle. À force de me faire dire que "je n'aime pas mon bébé pour être déjà de retour au travail", je commence à me poser des questions. Et je commence à souhaiter que tout le monde oublie qu'il y a 5 mois à peine je travaillais avec ma bedaine de 39 semaines :-(

Je pensais que j'aurais du support de la part de mon chum quand j'allais retourner travailler. Je n'avais jamais réalisé qu'il allait trouver ça aussi difficile de s'occuper de Cookie tous les jours pendant que je suis à l'hôpital. Je me sens tellement seule dans mes belles ambitions. Oui je peux encore graduer en juin 2010 mais à quel prix?

Autant j'adore être une maman, autant je déteste me sentir déchirée de la sorte. J'ai juste envie d'être heureuse. Et le pire c'est que je ne suis pas convaincue que je serais heureuse en restant à la maison à temps plein avec Cookie.

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Il faut se focusser sur le positif : une belle fin de semaine de congé avec Cookie :-). Et la fin de semaine qui suivra : une autre fin de semaine de congé avec Cookie. Plus deux congé fériés qui s'en viennent.

lundi, juin 02, 2008

Douces nuits

À part une rapide montée de lait il y a environ 1 mois sur la question, je n'ai jamais vraiment abordé le sujet des nuits passées avec mon petit Cookie.

Lorsque j'étais enceinte, je n'ai jamais considéré dormir avec mon bébé. Je n'ai même jamais su (ou pensé) qu'on pouvait faire une telle chose. Je croyais naïvement que les mamans qui parlaient de cododo faisaient référence à un bébé qui dormait dans leur chambre dans un petit lit posé à côté d'elles.

Dans ma famille, la plupart des bébés dormaient généralement dans la chambre des parents pour les premières semaines, dans un joli petit berceau ancestral (que j'avais récupéré pour Cookie). Pour moi, il allait de soi qu'un bébé que j'ai trimballé pendant 9 mois dans mon ventre n'allait pas se séparer de moi instantanément à sa naissance (et je ne le souhaitais pas non plus!!). Dans mon esprit il allait donc dormir la nuit dans son petit berceau posé à côté de mon lit et j'allais l'avoir dans les bras ou dans une écharpe de portage le reste du temps. J'étais tellement convaincu que mon fils allaient passer de longues heures dans son joli berceau que j'ai cousu avec amour une jolie petite literie faite sur mesure pour notre berceau ancestral.

À l'hôpital cependant j'ai vite déchanté. Avec ma déchirure qui faisait horriblement mal, j'avais beaucoup de difficulté à me déplacer. M'asseoir dans le lit pour allaiter le bébé était vraiment pénible, sans parler que je devais me lever/relever pour prendre/remettre bébé dans son petit berceau de plastique. Étant de nature paresseuse et surtout ayant envie de hurler de douleur à cause de la maudite déchirure, les étapes "prendre bébé dans son berceau" et "l'y reposer une fois repu", surtout que bébé ne s'endormait pas nécessairement instantanément lorsqu'on le posait et qu'il fallait parfois que je retourne le cherche après que je me sois remise dans mon lit, causant des douleurs additionnelles, m'ont incité à adopter une tactique pour limiter une douleur que je trouvais franchement insupportable, ie laisser bébé dans mon lit. Comme c'était interdit de dormir avec bébé à l'hôpital, je faisais semblant de l'allaiter quand une infirmière entrait dans ma chambre durant la nuit.

À mon retour à la maison, comme le berceau était au même niveau que mon lit, je disais que ça serait plus facile... erreur! Je devais encore me lever et me déplacer pour prendre bébé et l'allaiter, ce qui causait des douleurs assez insupportable là où j'avais déchiré. La facilité s'est encore avéré être une bonne conseillère et j'ai vite mis bébé à dormir contre moi dans le lit pour retrouver mes forces plus rapidement.

Lorsque Cookie a eu deux semaines, mes douleurs périnéales étant moins importantes et mon chum ayant envie d'intimité avec sa blonde, les pressions pour que je remette Cookie dans le berceau ont commencé. Mais il était trop tard. J'étais déjà accro au cododo. Il n'y a rien de plus trippant de mettre le sein dans la bouche de ton bébé quand il pleure la nuit sans avoir à se lever, à ouvrir la lumière, à l'attraper et à le mettre au sein (sans parler qu'il ne faut pas s'endormir pendant l'allaitemant parce qu'il faut ensuite le remettre dans son lit!!). Sans parler du plaisir de voir la petite tête angélique de Cookie qui dort paisiblement contre mon sein! J'ai donc persisté à dormir avec mon fils malgré le désaccord de mon chum et surtout malgré les "pressions" de la part de ma famille de le mettre à dormir dans son berceau.

Depuis que je suis retournée au travail, comme mon chum reste avec Cookie durant la journée, je ne le vois que peu le soir comme il s'endort généralement vers 19h. Mais comme je le garde dans mes bras durant la soirée et que je dors avec lui la nuit, son contact physique avec moi reste assez important. Il en profite pour téter beaucoup la nuit et pour boire plus souvent, ce qui me réconforte et me fait croire que je ne suis pas une mère si indigne d'être retournée travailler à temps plein avec un poupon de 3 mois à la maison.

J'ai dit à mon chum que bébé dormirait dans son lit lorsqu'il ferait ses nuits, tout en me disant que ça prendrait sûrement longtemps avant que bébé n'ait pas envie de téter la nuit, ayant le sein de maman à portée de bouche durant 8-9 heures d'affilée! Et puis bon quand ça ne me conviendra plus ou que mon chum se sentira trop dérangé par cette pratique, il sera toujours temps de réorganiser notre façon de passer la nuit!

N'empêche... ce que j'aime nos douces nuits à Cookie et moi! Le cododo est une de mes plus belles découvertes de la maternité :-)

Et vous savez quoi? Même la grand-mère outrée a sauté la clôture la fin de semaine dernière en dormant avec son petit fils lorsque qu'elle le gardait!! Elle n'avouera jamais qu'elle y a pris goût, mais je savoure quand même ma petite victoire...