Lilypie Third Birthday tickers

mercredi, juin 07, 2006

Après mariage...

Le problème, quand ça fait trop longtemps que je n'écris pas, est que je me sens comme si j'avais une très grosse boule au fond de la gorge et que j'ai besoin de la raconter pour la faire passer.

Le problème, lorsque ça fait longtemps que je n'ai pas écris, est que je n'ai pas donné, au fil des jours, le contexte qui entoure cette grosse boule d'émotion au fond de la gorge.

Le problème, c'est que depuis la dernière fois que j'ai écris, c'est qu'il y a eu des choses merveilleuses et des choses vraiment terribles, alors si je mets le tout ensemble, ça va faire un mélange probablement assez indigeste.

Alors j'hésite entre tout raconter, quitte à ce que ça prenne beaucoup de temps et d'espace sur ce blog, ou alors y aller de quelques petits trucs quotidien et raconter le tout un petit peu à la fois.

Et bon, à force de peu écrire on a que très peu de lecteur, alors je ne ressens pas le même plaisir
à écrire qu'à l'époque lorsque j'avais mon journal et que je l'updatais à chaque jour. Et puis bon aujourd'hui avec l'avalanche des blogs, un blog n'en est qu'un parmi tant d'autres.

Au lieu de tergiverser peut-être que je devrais dire comment, après 2-3 mois de silence, je réussis à me retrouver ici à écrire.

D'abord j'ai commencé un nouveau stage hier, un stage d'hématologie, qui se déroule dans un service ou il n'y a que des consultations. S'il n'y a aucune consultation dans l'hôpital à un moment X, nous nous assoyons dans notre bureau (ou ailleurs dans l'hôpital) et nous pouvons perdre notre temps comme nous en avons envie. Ce qui est bien en soit, puisque j'ai moins l'impression d'être un bourreau de travail, mais c'est ennuyeux parce que ma tolérance à l'oisiveté au travail est assez limitée (lire : je m'emmerde très rapidement et j'ai juste hâte de retourner à la maison...). Donc me voilà à ne rien faire, cet après-midi, toute seule dans ce bureau équipé d'un bel ordi et d'internet, à attendre que quelque chose se passe. Et comme ça fait plusieurs jours, voire plusieurs semaines que j'ai envie de venir poster sur ce blog, j'ai décidé d'en profiter. Et puis comme depuis que j'ai ce blog mon chum (pardon! mon mari!!) n'en sait rien, j'essaie d'éviter d'écrire un post à la maison quand il a une grande chance de le découvrir. Pas que j'aie nécessairement rien à lui cacher, mais plutôt que je n'ai pas envie de discuter nécessairement de tout ce que j'écris avec lui.

Présentement à la maison c’est assez difficile. Pas difficile avec mon chum, heureusement, mais plutôt dans le contexte dans lequel on vit. Depuis le mariage, faut dire qu’on a quelques briques qui nous sommes tombées sur la tête…

Tout d’abord, comme je crois que j’en avais déjà parlé, la famille de mon chum est vraiment « spéciale ». Je voudrais écrire « folle » mais je pense que ça serait un jugement un peu gros. J’ai déjà raconté brièvement notre voyage en Bretagne en juin 2005, qui, même s’il s’était somme toute assez bien déroulé, nous avait fait goûter à la « folie » de la mère de mon chum pas mal… Bien entendu, elle n’a pas manqué de laisser sa marque sur notre mariage… Marque quand même assez légère parce que nous avons eu un mariage vraiment extraordinaire (ah!!! Soupir… c’est déjà loin derrière…) mais quand même assez marquante pour blesser mon amour. Plus le temps passe et plus je la déteste, et plus j’approche le point de non-retour à son égard (en fait je l’ai probablement déjà atteint…). Enfin bref, elle voulait venir visiter notre appartement lors de son passage à Montréal et je n’en avais pas envie. Malgré toute ma timidité, quand je ne veux pas quelque chose, je ne le ferai pas, alors j’ai tenu mon bout contre mon chum (qui lui voulait lui faire visiter pour éviter qu’elle fasse une crise). اa peut sembler un peu cruel de lui empêcher de visiter notre appartement, mais il faut garder en tête que lorsque nous étions chez elle, elle ne s’est pas gênée pour fouiller dans nos affaires, et que dans sa tête, nous sommes « les enfants », donc nous n’avons aucun droit et elle peut faire ce qui lui plaît, même si ça implique des choses qui sont plus ou moins acceptable à mes yeux. Donc je n’avais pas envie d’avoir la belle-mère qui fouille dans mes armoires et qui fume dans mon salon, et comme je savais que mon chum ne serait pas capable de mettre de limites à sa mère, j’ai donc coupé court et refusé qu’elle visite. (Et de toute manière, l’appart était pas mal en désordre et donc ça ne me tentait pas vraiment qu’elle le voie dans cet état…).

La belle-mère avait manifesté à mon chum le désir de visiter notre appartement la journée de son arrivée, et à ce moment mon chum lui avait répondu que ça devrait être correct mais qu’il devait m’en parler avant. Évidemment, j’ai répondu que je refusais, j’ai expliqué mes raisons et d’un commun accord nous avons finalement décidé qu’elle ne viendrait pas chez nous. Deux jours plus tard, alors qu’elle l’appelle, elle lui laisse savoir qu’elle viendrait visiter notre appartement le lendemain matin, qui se trouvait à être la veille de notre départ pour Chicoutimi (ou nous nous sommes mariés). Mon chum lui dit alors que j’ai refusé qu’elle visite parce que c’est trop en désordre (ce qui n’était qu’une partie de la vérité). Elle commence alors à engueuler mon chum au téléphone et à lui dire que je n’étais qu’une « conne » et que je n’étais « pas humaine », et que décidément je ne tenais pas de ma mère qui elle est si gentille et a tellement hâte de la voir (ma mère lui a téléphoné une fois par politesse avant le mariage et décidément la belle-mère a eu une haute opinion d’elle…). Elle menace aussi mon chum d’appeler ma mère pour qu’elle nous fasse entendre raison, et elle exige que je la rappelle pour justifier mon refus qu’elle visite. De plus, elle dit à mon chum qu’elle ne viendra pas au mariage si elle ne visite pas. Bref, complètement surréaliste et plein de chantage affectif. Et cet appel se produit juste avant que mon chum aille à son dernier examen final (bonne dose de stress pour mon pauvre amour L). Après son examen, il me raconte tout ça et me supplie de changer d’idée pour la visite de sa mère. Je m’excuse, mais imaginer que je vais changer d’idée et inviter quelqu’un chez moi après une poignée d’excuses, il n’en était pas question, donc je tiens mon bout. J’essaie d’expliquer à mon chum que ce n’est pas en cédant à son chantage affectif qu’on va être capable d’attirer le respect. Il rappelle donc ses parents pour leur dire que je n’ai pas changé d’idée et qu’ils ne pourront pas visiter. Quand sa mère l’a entendu, elle a commencé à gueuler des insultes au téléphone (encore!!!) et j’étais à côté de mon chum… Je n’entendais pas ce qu’elle disait mais le ton et l’intensité de sa voix étaient drôlement impressionnants… Je l’écoutais et je tremblais de peur… je ne sais pas ce qui m’a retenu de raccrocher le téléphone et de mettre fin à cette situation vraiment surréaliste. Enfin bref, mon chum l’écoute en tremblant de peur et promet de rediscuter avec moi. Après qu’il se mette à pleurer devant moi en me disant que si je refuse de les laisser visiter les conséquences seront vraiment atroces, que ses parents allaient le « détruire » si nous résistions plus, j’étais tellement bouleversée que j’ai fini par céder en mettant 3 conditions : qu’ils s’excusent pour les insultes qu’ils avaient dites à mon sujet, que mon chum les surveille pour ne pas qu’ils fouillent dans les gardes-robes, armoires, etc. et que je ne sois pas présente. Mon chum me dit que c’est impossible, qu’ils ne se sont jamais excusés de la vie et qu’ils ne le feront jamais, et il continue de pleurer et de capoter qu’ils vont le détruire si je refuse. Finalement j’accepte à reculons parce que je ne savais plus comment rassurer mon chum. Il les rappelle à leur hôtel et là, ils n’ont jamais répondu. Et comme il a rappelé 10 minutes après avoir raccroché, nous sommes certains qu’ils étaient encore dans la chambre.

J’ai convaincu mon chum de ne pas les rappeler le lendemain, et d’attendre qu’ils appellent. Ils étaient frustrés, ont voulu « punir » mon chum et donc n’ont pas rappelé. Ce soir-là, ils étaient supposés faire un souper de famille (avec le frère et l’oncle de mon chum qui s’étaient eux aussi déplacés au Québec). Ils ont dit aux autres membres de la famille que mon chum avait annulé le souper, pour leur faire croire que mon chum n’était pas intéressé de les voir (ce qui, évidemment, est faux… quand ta famille vient de France pour te voir tu as envie de les voir).

Bref le dimanche, quand on est parti pour Chicoutimi, nous n’avions eu aucune nouvelle d’eux. Ils n’ont pas appelé le lundi non plus chez mes parents.

Le mardi, vers la fin de l’après-midi, son père téléphone et dit à mon chum : il y a eu un malentendu mais nous allons oublier ça, faisant une référence indirecte au fait que mon chum a été « pas correct » avec eux et qu’ils étaient prêts à pardonner. Alors que ce sont eux qui nous ont insultés et fait de la merde… c’est rare que la personne qui fait de la merde est celle qui pardonne par la suite… Enfin mon chum ne dit rien, il veut éviter une esclandre la journée de la cérémonie. Nous avons réussi à les éviter jusqu’à la journée du mariage, faisant exception du moment ou mes parents les avaient invité à prendre un café chez eux alors que nous étions présents. Mais bon, évidemment devant mes parents ils n’ont pas osé dire un mot plus haut que l’autre…

Le samedi 6 mai, jour béni de notre mariage, ils avaient l’air bizarre. Alors que tout le monde avait l’air heureux et joyeux, ils avaient l’air d’être à un enterrement. Mais bon on passe, c’est vraiment pas la fin du monde… ہ la sortie de l’église, la maudite belle-mère me « saute » carrément dessus pour m’embrasser et me féliciter. Disons que ce n’est vraiment pas une des premières personnes que j’avais envie d’embrasser à la sortie de l’église mais bon, politesse oblige, je lui donne deux becs. Là, madame me dit qu’elle en veut quatre (parce que la tradition en bretagne est apparemment de donner 4 becs au lieu de deux) et là, je refuse poliment mais fermement en lui disant que j’ai d’autres gens à voir et que au Québec, on ne donne que deux becs. Et donc je la plante là, vraiment en colère… (elle, pas moi)

Elle ne m’a pas reparlé du reste de la soirée et elle ne m’a pas regardé non plus. Sincèrement je n’en avais rien à foutre même si ça manquait vraiment de savoir-vivre. Le lendemain matin, au brunch, les parents de mon chum ne nous regardaient pas et ne nous ont pas parlé, même quand on s’est assis à leur table ou quelques uns de mes oncles et tantes étaient assis aussi. Avant de quitter, j’ai dit à mon chum qu’il faudrait aller dire au revoir à ses parents, question de politesse. Ils ont refusé de me donner des becs (incroyable mais vrai pour des Français!!!) mais je me suis bien vengé quand je leur ai dit d’un air angélique que je les remerciais de s’être déplacé pour le mariage, que c’était très gentil pour mon chum. Le monsieur m’a répondu d’un air vraiment frustré qu’ils n’avaient jamais envisagé de ne pas venir, ce à quoi j’ai répondu que c’était loin pour eux. Nous sommes partis ensuite. Mon chum est ensuite allé dire au revoir à son oncle, qui était vraiment très fâché que mon chum ne lui ait pas consacré plus de temps et qu’ils n’avaient même pas pu partager un repas (petit rappel : ce sont les parents de mon chum qui se sont arrangé pour mon chum ne soupe pas avec eux, mais évidemment ils ne l’ont jamais dit à l’oncle!!!). Mon chum lui a alors expliqué ce qui c’était passé, et quand il a entendu la version des faits de mon chum, il était très fâché contre sa sœur…

Bref, quand mon chum a réalisé que ses parents avaient « gaché » le voyage de son oncle (parce qu’il y avait d’autres trucs qu’ils ont fait à l’oncle mais que je vous épargne pour raccourcir un peu ce texte), il était vraiment dégoûter. Avant le mariage, il m’avait promis qu’il allait mettre un terme à la relation avec ses parents quand il a réalisé que leur façon d’agir avec moi et nous me blessait (entre autres après les insultes qu’ils ont dites à mon égard juste avant qu’on se marie), mais là il était vraiment décidé à couper les ponts avec eux.

Quand nous sommes revenus à Montréal le soir même, il y avait 5 messages « blancs » sur notre répondeur (la personne a écouté tout le message téléphonique et a raccroché 2 secondes après la tonalité). Quand nous sommes revenus de notre voyage de noce, une semaine plus tard, nous en avions une dizaine, tous laissés avant 16h (donc, potentiellement venant de la France, tenant compte du décallage horaire). La semaine d’après, nous en avons eu une bonne vingtaine, au rythme de 4-5 par jour, en moyenne. Malheureusement nous n’étions pas abonnés à l’afficheur et nous n’avons pas pu savoir à 100% qui s’était, mais nous suspections que c’était la méchante belle-mère. Par la suite elle a laissé un message sur notre répondeur, demandant à mon chum de la rappeler à une heure X pour lui donner des nouvelles « des photos du mariage ». La fin de semaine suivante elle a rappelé, mais nous n’étions pas là et mon père y était (autre longue histoire…). Mon père a répondu, et elle était bien insultée que « les enfants » (i.e. nous) n’étaient pas là.

Bref, mon chum a l’air assez ferme dans son intention de couper la relation avec ses parents. Je ne sais pas si c’est pour le mieux, mais une chose est certaine, s’il maintient la relation il faudrait qu’il mette ses limites, et il est absolument incapable de le faire pour le moment. Je suppose qu’après 30 ans de «brainwash» ça peut s’expliquer…

Malgré tout c’est tendu à la maison : on s’est abonné à l’afficheur et à l’affichage des appels confidentiels pour s’assurer qu’on n’aurait pas à répondre s’ils nous téléphonent, et mon chum a barré leur adresse courriel : théoriquement on devrait avoir la paix. Mais bon, je suppose que c’est difficile de mettre fin à une relation, même aussi malsaine que celle-là, et il se pose plusieurs questions. Cette semaine, il avait même peur que nos enfants coupent les liens plus facilement avec nous puisqu’il avait fait de même avec les siens… Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autre de questions et de réflexions qui l’assaillent…

3 commentaires:

Damia a dit...

Pauvre vous! La famille et les belle-famille ce n'est jamais évident, mais quand il y a autant de problèmes qui ne peuvent se régler, ça ne doit pas être facile à vivre!

On dit que ça prend de tout pour faire un monde, mais quand même. Une famille de ce genre, on s'en passerait bien! Ton chum (euh mari!) fait bien de vouloir couper les ponts même si ce n'est pas facile. Quand on a une mère aussi manipulatrice, c'est surement encore plus dur. Les souvenirs d'enfance marquent très longtemps. Il n'y a pas longtemps, j'ai lu "Parents toxiques - Comment se libérer de leur emprise" de Susan Forward sous l'Édition Marabout. Peut -être devrais tu le suggerer à ton chum. Ça parle justement du fait que parfois il faut couper les ponts.

Pour ce qui est de cacher ton blog a ton copain, je dirais que c'est ton droit. Mon chum a été longtemps dans l,ignorance de mon blog. Je n'osais pas lui avouer, car j'avais peur qu'il veule le lire ou encore qu'il me trouve ridicule. Va savoir! Finalement, j,ai fini par lui dire une couple d'année plus tard (oui, ça m'a pris autant de temps!). Et, je dirais qu'il a trouvé ça une bonne idée. Et, il n'a jamais lu ce que j'y écrivais. C'est mon petit coin et il le respecte. Éventuellement, quand tu lui parleras de ce blog, si tu lui dis que tu préfères qu'il ne le lise pas... je suis sure qu'il comprendra!

En attendant, même si tu ne viens pas souvent écrire, tes fidèles lecteurs sont toujours au rendez-vous!!

Félicitation pour votre mariage!!

Katharyna a dit...

Salut!

Ça faisait longtemps que je t'avais pas lue... Depuis ton dernier site, en fait, mais je suis contente d'avoir de tes nouvelles! Il y a des choses qui ne changent pas, hein (lire, les beaux-parents!). Par contre, je suis super contente de voir que toi et Ti-L ;) alliez très bien et félicitations aussi pour votre mariage!

Je te rajoute dans mes liens, j'espère bien te relire plus souvent!

Anonyme a dit...

Bonjour,

Après avoir lu ton histoire, sincèrement je dois t'avouer que je ne suis pas d'accord avec toi. Je ne comprends pas cet orgueil à vouloir tenir tête à une vielle dame. Tu te rabaisses à son niveau en agissant de la sorte, et en plus tu affliges une dose de stress à ton mari que tu n'arrives même pas à concevoir. Pour être franc avec toi, je te trouve égoïste, ridicule, et très peu courageuse (tu caches ce blog à ton mari ?? Tu n'as pas "les couilles" d'être présente quand ta belle-mère visite ton appart ??).

Je ne comprends pas pourquoi tu ne fais pas un effort pour faire semblant d'être gentille avec ta belle-mère et faire totalement ABSTRACTION de sa méchanceté. Ce n'est pas grave qu'elle t'insulte, te manque de respect, ou que sais-je ?? C'est un vieille dame complètement débile qui ne va jamais changer, alors pourquoi tenter de prouver un point envers elle ???? De toute façon elle ne comprend pas ton attitude, elle te prend déjà pour une conne arriérée, alors pourquoi ne pas tout simplement être gentille avec elle, comme ça tout le monde est content ? Et toi tu sais très que tu n'en a rien à cirer de vieille dame inutile et sans intérêt, alors pourquoi faire subir ce calvaire à ton mari ???

Je ne veux pas être fataliste, mais ça sent le divorce à plein nez si vous continuez d'agir de la sorte.

Maintenant, je suis désolé d'être un peu brusque, je ne te connais pas, mais quand j'ai lu ça , je ne pouvais m'empêcher de te faire part de mon expérience : ma mère a vécu la même situation avec sa belle-mère, et mon ex-femme a vécu la même situation avec ma propre mère (elle a fait subir à mon ex-femme la même chose que lui a fait subir sa belle-mère, c'est fou hein ?)

Ce que je veux dire, c'est que cette attitude bornée de vouloir tenir son bout à tout prix (pour en retirer quoi en bout de ligne ??) a fait en sorte que j'ai perdu ma femme que j'aimais par dessus tout, et qu'en plus maintenant je ne parle plus à mère. Tout cela est triste, il n'y a rien de positif à en tirer si ce n'est que mon ex-femme a tenu son bout tout ce temps par son orgueil : elle est maintenant seule et malheureuse. Tout comme moi. Tout comme ma mère.

C'est pathétique ...