Après maintes tergiversations...

j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et d'aller jaser avec "mon" médecin de ce qui me trottait dans la tête depuis un bout, à savoir comment tomber enceinte plus rapidement.

Parce qu'il faut que je me rende à l'évidence.

Après 4 mois sans miréna, je n'ai toujours pas eu de règles. Donc je suis dans la proportion de "malchanceuses" qui ne retrouvent pas leur fertilité (du moins rapidement) en allaitant. Et malgré toute la meilleure volonté du monde, je ne peux me résoudre à sevrer mon fils pour répondre à mon désir de deuxième grossesse.


Alors j'ai essayé de me documenter sur les possibilités d'induire l'ovulation (hihihi c'est ça un cerveau de gynécologue - ça tourne à 120 à l'heure avec les connaissances qui sont dedans!) afin d'avoir une chance réelle de tomber enceinte. Après plusieurs heures de recherches, je n'ai récolté que des miettes. Des filles qui témoignaient sur un forum avoir fait des traitements de fertilité en allaitant, mais qui étaient infertiles au moment de tomber enceinte la première fois (donc ce n'était pas l'allaitement qui causaient leur infertilité). Bref rien d'intéressant à se mettre sous la dent.

Après 6 semaines de questionnements intenses sur la meilleure façon d'induire mon ovulation, parce que la question du sevrage a été écartée très rapidement (je ne suis pas prête, il n'est pas prêt, bref nous n'en voulons pas pour le moment), je me suis décidée à demander conseil à mon médecin, du moins son "opinion" sur mon ébauche de plan.

Alors je suis allée lui jaser ça vendredi dernier. C'était presque drôle... quand je lui ai exposé le problème (ie la non-ovulation depuis le retrait de mon mirena en particulier et depuis ma première grossesse en général), il avait 3-4 idées de la cause du problème et m'a déballé 3-4 tests à faire, mais "allaitement" n'est jamais ressorti à aucun moment. J'avais pris pour acquis que c'était la première chose qu'il allait me sortir, mais non! Alors quand je lui ai posé la question qui tue, à savoir "mais attend une minute, tu ne penses pas que c'est juste mon allaitement qui cause tout ça?" la réaction a été instantanée, à savoir "j'aurais jamais cru que t'allaitait encore!!" et "je n'aurais jamais imaginé que tu aurais été comme ça à te voir aller durant ta grossesse" (d'ailleurs je ne le blâme pas, moi non plus je n'aurais jamais pensé que j'allais être comme ça!!)

Anyway la bonne (ou mauvaise) nouvelle c'est qu'il n'est pas convaincu que c'est nécessairement l'allaitement. J'ai fait des tests de sang cette semaine et en voyant les résultats partiels, moi non plus je ne suis pas convaincu que c'est l'allaitement (ou encore ma fertilité va revenir très très bientôt).

Enfin... il a quand même essayé de me convaincre de sevrer Cookie (je savais avant de lui parler que je n'échapperais pas à ce conseil quasi-universel)... Il a réussi à me convaincre à au moins le sevrer la nuit, et j'ai aussi coupé le dernier biberon de lait maternel qu'il prenait à la garderie la semaine dernière, mais pour le reste je reste sur ma position initiale, à savoir que ce n'est pas le bon moment pour un sevrage plus complet.

J'ai juste hâte de lui reparler pour voir s'il a une solution pour moi... À suivre!